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La prêle, source de silice idéale pour la reminéralisation
Si, à l’approche du changement de saison, les cures détox constituent les principales résolutions du printemps, elles s’accompagnent idéalement de cures reminéralisantes, ces dernières étant parfaitement complémentaires aux premières. Après avoir purifié correctement l’ensemble de l’organisme, ou certains organes en particulier, une reminéralisation profonde est souhaitable afin de renforcer les apports essentiels en minéraux et/ou oligo-éléments. Pour une reminéralisation aussi douce qu’efficace, la prêle est une plante exceptionnelle puisqu’elle détient des concentrations en minéraux et oligo-éléments étonnantes. Également porteuse de bienfaits pouvant rappeler ceux des plantes détox, la prêle peut faire l’objet d’une cure conjointement à la cure détox de printemps. Découvrez ou redécouvrez les atouts bien-être de cette plante riche en silice !

La prêle, une plante préhistorique
La prêle des champs est une plante dont l’origine remonte à la Préhistoire. Si les usages les plus anciens ne nous sont pas parvenus, aucune trace n’ayant subsisté jusqu’à nous, il est très probable que la prêle ait été employée dès les temps les plus reculés. Plus proche de nous, dès l’Antiquité, Pline l’Ancien qui la surnommait « poil de la Terre » l’encensait tout comme Galien qui la recommandait pour calmer les saignements du nez et pour apaiser les petites blessures du quotidien. A travers les siècles, la renommée de la prêle perdure, les bienfaits qui lui sont prêtés restant sensiblement les mêmes. Au 17e siècle, en Europe, la prêle est ainsi couramment utilisée pour répondre aux petites blessures du quotidien, aux petits désagréments touchant la peau, ainsi qu’aux troubles de la sphère rénale ou des voies urinaires. Les pharmacopées amérindienne et ayurvédique reconnaissaient également la prêle pour toutes sortes de vertus. Les Amérindiens l’appréciaient tout particulièrement pour soutenir la vitalité et le confort des muscles et des articulations.
Une plante vivace sans fleurs ni graines
Semblable aux fougères et aux mousses, la prêle est une plante vivace qui ne produit étonnamment aucune fleur ni aucune graine. Sa reproduction suit une méthode très différente des plantes les plus communes. La prêle donne, en fait, deux types de tiges : des tiges fertiles d’un brun jaunâtre qui apparaissent dès la fin de l’hiver, et des tiges stériles, vertes et minces, qui viennent ensuite, une fois que les premières ont rempli pleinement leur tâche. Les tiges fertiles, épaisses et légèrement charnues, portent à leur sommet un épi de sporanges roussâtres renfermant de la poussière reproductrice, c’est-à-dire de petites cellules qui se dispersent, dès que l’occasion est jugée propice, afin de favoriser la reproduction de la prêle.
Un trésor végétal dont le joyau est la silice
La prêle détient des concentrations exceptionnelles en silice, et à tel point qu’elle fut utilisée pour polir des métaux, du bois et récurer des casseroles, comme en témoigne d’ailleurs son surnom « herbe à récurer ». Il est intéressant de relever que la prêle est le seul végétal à contenir autant de silice, aux côtés du bambou. La cendre de prêle est ainsi composée à 90 % de silice. L’autre surnom énigmatique de la prêle, « queue de cheval », vient de la tradition qui consistait à attacher quelques tiges de prêle à la queue des chevaux qui pouvaient ainsi mieux chasser les insectes importuns. Outre sa grande richesse en silice, la prêle renferme un grand nombre de flavonoïdes, de saponines ainsi que de minéraux et d’oligo-éléments tels que le fer, le potassium, le calcium et le manganèse.
Une plante idéale pour les cures reminéralisantes
Reminéralisant de premier ordre, la prêle accroît la régénération naturelle des tissus conjonctifs de l’organisme en même temps qu’elle participe au maintien de leur résistance et de leur élasticité. Au regard de ces propriétés, elle est traditionnellement recommandée pour renforcer les ongles et les cheveux cassants, maintenir la beauté de la peau, ou encore aider au rétablissement lors de foulures ou de fractures. La silice faciliterait également la fixation du calcium au sein des os, c’est pourquoi elle est aussi recommandée pour prévenir la perte osseuse. Sa richesse en calcium conforte d’ailleurs ses bienfaits en la matière.
Depuis toujours, la prêle est aussi reconnue pour favoriser l’élimination naturelle de l’eau, elle est donc recherchée pour évacuer les excès d’eau dans l’organisme ainsi que pour atténuer les méfaits de l’acidité dans le corps. La prêle est ainsi parfaitement complémentaire à une cure détox puisqu’elle permet elle-aussi de nettoyer l’organisme en le libérant des surplus néfastes. Luttant contre la rétention d’eau, favorisant l’équilibre acido-basique, la prêle est une alliée bien-être de choix. Grâce à son action à visée éliminatoire, elle détient, en outre, des répercussions positives sur les voies urinaires et sur les articulations dont elle contribue à maintenir le confort.
Comment faire une cure reminéralisante ?
Pour réaliser une cure reminéralisation à la prêle, sans cible précise, les compléments alimentaires exclusivement composés de prêle sont très pertinents. Hautement naturels et certifiés bio, ils permettent une bonne reminéralisation de l’organisme. La durée d’une cure s’échelonne entre 1 et 2 mois. Pour une cure ciblée, mieux vaut privilégier les complexes de plantes ou les formules naturelles contenant de la prêle. Si vous souhaitez privilégier la résistance et la beauté de vos ongles et de vos cheveux, les compléments alimentaires mêlant prêle et autres ingrédients aux bienfaits ciblés sont idéaux. Par exemple, vous pouvez tester notre complexe peau nette bio.