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Détox : vos alliés naturels pour une cure réussie
En plein cœur de l’hiver, les regards se tournent déjà vers le changement de saison et l’incontournable cure détox du printemps. Indispensable pour nettoyer l’organisme, après les durs mois d’hiver où les excès ont entraîné l’accumulation des toxines et des impuretés au sein de l’organisme, la détoxification est plus que souhaitable. Prisée pour nettoyer, pour purifier, et d’une manière générale pour faire à nouveau respirer le corps, la détox est aussi synonyme de meilleurs équilibres internes, et d’une plus grande vitalité. Outre la désormais célèbre sève de bouleau, reine incontestée de la détox, quels sont les autres alliés naturels d’une cure réussie ? La chlorelle, le radis noir, le pissenlit ou encore l’herbe de blé sont des ressources nutritives aux vertus détox précieuses mais aussi des ingrédients faciles à intégrer à l’alimentation quotidienne ou à prendre en cure !
1. La sève de bouleau, drainante et reminéralisante
Depuis les temps anciens, la sève de bouleau est un élixir détox reconnu par les populations européennes, et plus particulièrement celles de la partie nord de l’Europe où les bouleaux sont davantage implantés. Les Anciens la récoltaient pour ses propriétés et ses richesses actives uniques et la consommaient dans le cadre de la cure revitalisante annuelle de printemps. Aujourd’hui, la tradition reste inchangée, bien qu’elle se soit largement diffusée. Les vertus détox de la sève de bouleau sont à chercher dans un processus naturel impliquant le cycle des saisons. En effet, c’est à l’automne que le bouleau puise dans le sol les ressources nécessaires à sa traversée de l’hiver et qu’il les stocke au sein de ses racines, et c’est au printemps, conjointement à son éveil, qu’il remet en circulation les précieux nutriments : ce moment est celui de la montée de sève.
Particulièrement drainante, la sève de bouleau encourage l’élimination des toxines et des impuretés. Très riche en minéraux et oligo-éléments, dont le silicium organique, le calcium, le phosphore, le magnésium ou encore le lithium, elle favorise la reminéralisation et la vitalité générale de l’organisme. Bien sûr, les bienfaits de la sève de bouleau sont conditionnés par sa qualité. Une sève de bouleau pure et fraîche est généralement certifiée bio et obtenue selon un procédé d’extraction artisanal, deux critères qui garantissent la haute naturalité de la sève, non pasteurisée, non additionnée de conservateurs, de sucres, ou d’autres ingrédients, mais aussi le respect le plus strict de la santé de l’arbre. Lorsque toutes ces conditions sont réunies, la sève de bouleau constitue une eau parfaitement ressourçante, d’ailleurs très agréable au goût.
2. La chlorelle, chlorophyllée et détoxifiante
Découverte sur le tard, dans les années 1890, la chlorelle est immédiatement considérée comme un superaliment au potentiel rare. En termes de composition, elle est très semblable à la spiruline puisqu’elle renferme des teneurs importantes en protéines, acides aminés, vitamines, minéraux, acides gras essentiels, et bien sûr en chlorophylle et sporopollénines. Les vitamines de la chlorelle sont celles du groupe B ainsi que les vitamines B, C, D, K, tandis que ses minéraux sont principalement le fer, le calcium, le magnésium, le potassium et le zinc. Si, au regard des précédents actifs, la chlorelle est favorable à la bonne forme de l’organisme et à la vitalité, elle se distingue surtout par ses vertus détox. En effet, en tant que micro-algue la plus concentrée en chlorophylle, et détenant, en outre, de bonnes concentrations en sporopollénines, elle détient des effets particulièrement purifiants sur l’organisme.
Combinant qualités fortifiantes et propriétés détox, la chlorelle se présente comme une alliée des plus intéressantes pour les cures détox du printemps. Couramment utilisée pour favoriser la récupération après un entraînement, pour compléter les apports nutritionnels d’une alimentation défaillante ou insuffisante, ou encore pour soutenir le bon fonctionnement de l’organisme, la chlorelle est un alicament de choix. Généralement présentée sous forme de poudre, elle s’intègre facilement à l’alimentation quotidienne, saupoudrée sur les préparations culinaires les plus diversifiées, ou directement incorporée dans les boissons végétales ou les smoothies.
3. Le radis noir, la racine qui nettoie le foie
L’histoire du radis noir remonte très loin dans le temps puisqu’il aurait été la première espèce de radis cultivée par l’Homme. Il semble, en effet, que ses racines charnues, aussi rafraîchissantes que nourrissantes, aient très tôt attiré l’attention des peuples de la Chine ancienne. Les cultures antiques l’estimaient ainsi beaucoup et lui prêtaient des vertus nutritives mais également des propriétés bien-être très affirmées. L’herboristerie occidentale et la pharmacopée traditionnelle le reconnaissent ainsi pleinement dès le Moyen-Âge. A la Renaissance, le radis noir bénéficie d’une popularité importante grâce aux réponses très pertinentes qu’il apporte, en présence de déséquilibres internes. Ses répercussions positives sur le fonctionnement de la sphère hépato-biliaire sont ainsi mises en avant dès cette époque. Les qualités purifiantes de la racine de radis noir s’expliquent par une richesse active très ciblée, due à ses concentrations remarquables en vitamines et sels minéraux tels que les vitamines C et B9, notamment, et le potassium, la raphanine.
Racine purifiante, équilibrante, vitalisante, le radis noir est aujourd’hui majoritairement employé pour répondre aux déséquilibres touchant le foie ou la vésicule biliaire ou, tout simplement, pour favoriser l’action drainante naturelle de l’organisme. Pour une détox naturelle et douce, rien ne vaut une cure de radis noir. Ce dernier se présente sous formes de jus, de comprimés ou de gélules, de quoi contenter pleinement les adeptes de la supplémentation. Il est aussi couramment associé à d’autres plantes favorables à l’élimination, comme c’est le cas dans le complément alimentaire que nous vous recommandons pour votre cure détox saisonnière à venir.
4. Le pissenlit, l'ami parfait pour éliminer
Connu de tous sans exception, tant il est répandu dans les jardins et les prairies, le pissenlit est une plante vivace présente dans toutes les régions tempérées du globe. Également cultivé en tant que légume, il se présente aussi comme un véritable aliment. Depuis les temps les plus anciens, le pissenlit est reconnu à la fois pour ses vertus bien-être et pour ses qualités nutritionnelles et culinaires. Alors que les racines étaient plutôt employées pour conforter le bien-être, les feuilles étaient davantage réservées à l’alimentation. Dans l’Antiquité, le suc de pissenlit était considéré comme un remède spécifique des troubles de la vue, comme le révèle l’étymologie de son nom botanique « taraxacum », « taraxis » signifiant en grec ancien « trouble des yeux ». Non avéré, ce bienfait n’a pas réussi à imprégner les usages. A travers les âges, le pissenlit a ainsi vu ses autres propriétés confirmées au détriment de cette dernière. La tradition au sens large lui reconnaît ainsi des qualités stimulantes sur les fonctions hépatiques, qualités confirmées au 20e siècle face aux succès du pissenlit en matière de confort du foie.
Creuset de minéraux et de vitamines, le pissenlit favorise les bons équilibres de l’organisme en stimulant le travail du foie et en apaisant ses sensibilités éventuelles, en favorisant l’élimination et en prévenant les désagréments de la sphère rénale. Contribuant à soutenir le bien-être des organes essentiels au sein de l’organisme, foie, intestins et reins, le pissenlit renforce le nettoyage spontané qui y est conduit au quotidien. Pour une détox douce et naturellement bienfaisante, le pissenlit est idéal. Le suc frais étant particulièrement apprécié depuis des siècles, il demeure un produit de choix pour les cures d’intersaison, même s’il se présente sous d’autres formes vertueuses : extraits de plante fraîche, ampoules, gélules ou comprimés. Pour plus d’originalité orientez-vous vers le miel de pissenlit.
5. L’herbe de blé, une alliée détox de choix
Bien que l’appellation de l’herbe de blé laisse entendre que cette herbe provienne exclusivement du blé, tel n’est pas le cas puisqu’elle peut également provenir d’autres espèces que le triticum et notamment de l’orge, du riz, du maïs, de l’avoine ou encore du millet. Consommée depuis des millénaires, l’herbe de blé est une plante incontournable des pharmacopées traditionnelles asiatiques depuis toujours. En Europe, l’herbe de blé a mis du temps à se faire une place dans la pharmacopée classique, ses propriétés n’ayant été reconnues que tardivement, dans le courant des années 1930. Les jus d’herbe de blé détiendraient les concentrations les plus importantes d’enzymes et de phytonutriments de tous les végétaux habituellement consommés. Richement doté en chlorophylle, protéines et vitamines, l’herbe de blé serait porteuse de nombreux bienfaits. Source d’énergie, et protectrice, elle doit ses bienfaits les plus distinctifs à ses teneurs en chlorophylle. Pigment des cellules végétales, la chlorophylle joue un rôle essentiel puisqu’elle convertit le gaz carbonique en oxygène puis en énergie. Permettant le processus que l’on appelle la photosynthèse, elle facilite l’oxygénation des cellules et ainsi l’élimination des toxines.
Naturellement détoxifiante, l’herbe de blé est ainsi un aliment extrêmement bénéfique à l’organisme, qui prend toute sa valeur dans le cadre d’une cure saisonnière à visée purifiante. Les répercussions positives sur la sphère intestinale, hépatique, sur l’équilibre de la flore intestinale sont gages d’une plus grande vitalité. Généralement récoltée 200 jours après sa germination lorsqu’elle est cultivée en plein champ ou seulement dix jours lorsqu’elle est cultivée en intérieur, une herbe de blé de qualité se caractérise par sa naturalité, le label bio est donc important. Côté consommation, l’herbe de blé en poudre offre d’excellentes possibilités de dégustation, saupoudrée sur les préparations en tout genre, selon les goûts, ou intégrée à de savoureux smoothies.